TERA Rising – Test suite au passage en free to play

TERA Rising – Test suite au passage en free to play

TERA Rising – Test suite au passage en free to play

TERA Rising – Test suite au passage en free to play

Test publié le: 7 mars, 2013 à 13:42
Par Zilian | Voir la fiche du MMORPG TERA


Il y a presque un an, Tharkun vous proposait un premier aperçu plutôt optimiste lors de l’open beta de TERA, le MMORPG développé par les Coréens de Blue Hole Studio. Aujourd’hui, il est temps de poser un premier bilan – TERA a-t-il tenu ses promesses ?

TERA rejoint la foule des F2P

Contrairement à ce qui avait été annoncé, TERA suit maintenant le modèle économique dominant du genre : le free-to-play. TERA est donc un F2P avec shop et micro-transactions, ou abonnement facultatif avec le compte « Vétéran ».

Ce dernier semble apporter pas mal d’avantages : plus de slots de persos par serveur (limité à 2 en F2P), quelques ressources in-game supplémentaires, ou encore la possibilité de faire plus de quêtes journalières. N’étant pas un fan du concept, je ne vois pas trop le plaisir de faire des quêtes journalières supplémentaires, mais bon, ça influe sans doute pour le farm de réputations à haut niveau.

TERA f2p

L’Unreal Engine 3 fait des merveilles

Pour un MMORPG, TERA met la barre très haute sur l’aspect esthétique. Le moteur graphique – UE3 –  fait des merveilles, et associé au travail des designers, vous vous arrêterez souvent afin d’admirer les paysages. Les modèles de personnages ne sont pas en reste, chaque race est très travaillée, les animations sont bien réalisées et rappellent celles de jeux d’action de type beat’em all.

Le style reste très coréen, et si je comprends que l’on puisse tiquer face au design de certains monstres, il n’y a en revanche vraiment rien à redire sur les environnements. Les personnages féminins très dénudés et aux attributs généreux n’ont pas manqué de faire polémique; pire, la race des Elin, petites créatures mystérieuses aux traits enfantins, a été modifiée pour la version occidentale du jeu. Mais bon, après tout, vous pouvez aussi incarner un poporin,  sorte de petite boule de poils ayant un faciès d’animal – chien, chat, panda… Haa, la culture Coréenne…

Interface de TERA

Une interface qui assiste (trop ?)

L’interface satisfera tous les joueurs. Tout d’abord, elle se révèle très ergonomique ; tout est bien pensé. Si d’aventure vous vous retrouvez coincé dans une quête, il vous suffit de cliquer sur l’un des liens présents dans le journal de quêtes pour afficher les objectifs sur la minimap, comme par exemple l’emplacement des créatures à abattre.

L’ensemble de l’interface est déplaçable à votre convenance, ce qui est toujours appréciable. Un appui sur la touche ALT active la souris et l’interface plus poussée – inventaire, social, etc. Niveau réalisation, il n’y a vraiment quasiment rien à redire sur TERA. Les joueurs sont vraiment assistés – il y a même un point d’exclamation jaune sur les monstres relatifs à l’une de vos quêtes!

Un gameplay dynamique et unique

Passons maintenant au gros point fort de TERA : son gameplay. Le système de combat est extrêmement dynamique et est adapté au jeu à la manette, ce qui évoque immédiatement les jeux d’action arcade. Cette comparaison n’est pas dénuée de sens, puisqu’il vous faudra esquiver, tourner autour des ennemis, et frapper dès que le moment est propice pour les classes de mêlée.

Les classes à distances sont d’une facilité déconcertante à aborder, mais se révéleront plus délicates en PvP où votre ennemi sera bien plus prompt à éviter vos coups. Franchement, si TERA m’a accroché après ce test, c’est en grande partie grâce à son gameplay nerveux et unique!

graphique TERA

Mécaniques classiques… et Player Kill !

Au niveau des mécaniques de jeu, tout ce que vous pouvez attendre d’un MMO est là, sans vraiment faire preuve d’originalité : système de récolte et de craft, capitales, leveling ponctué de donjons… Pour apprécier pleinement le côté PvP du jeu, il vous faudra sans doute créer un personnage sur un serveur PvP où il est possible de se déclarer hors-la-loi dès le niveau 11. Vous pourrez alors attaquer n’importe quel jouer et le tuer, réalisant un PK – Player Kill.

N’importe qui pourra également vous abattre si vous vous déclarez hors-la-loi, naturellement. Attention, cela peut rendre le leveling difficile lorsque des hauts niveaux vous pourchassent sans arrêt!

A noter que les différentes factions, comme expliqué par Tharkun dans sa preview, commencent toutes au même endroit, ce qui n’est pas très efficace pour stimuler le reroll.

Les classes

Les classes sont plutôt diversifiées. Le gameplay diffère énormément entre classe à distance ou au corps à corps. TERA se repose sans honte sur la triade tank-DPS-heal, ce qui fait du lancier, du prêtre et du mystique les classes les plus demandées en donjon – respectivement tank principal et healers. Il peut-être ennuyeux de monter un healer seul, mieux vaut amener vos amis!

Pour vous aider à choisir votre classe, vous pouvez choisir d’effectuer un didacticiel avant d’atterrir dans la zone des débutants, ce qui vous permet de l’essayer directement au niveau 20.

Tout n’est pas rose dans TERA

On retrouve les travers de la majorité des F2P aujourd’hui : la personnalisation de son avatar est très faible, vous pouvez ainsi uniquement modifier vos sorts avec des glyphes. Il n’y a malheureusement pas d’arbres de compétences, ce qui a le don de me rebuter – j’aime, comme de nombreux joueurs, passer du temps à créer des builds.  

De plus, les quêtes sont très répétitives : tuer, rapporter, discuter. Et parfois escorter. C’est un peu léger pour maintenir en haleine pendant soixante niveaux de leveling. Enfin, la communauté présente sur les serveurs français pendant vos premiers niveaux est, pour tout dire, horrible. Insultes, racisme, troll à tout va – et il ne semble pas y avoir de maîtres du jeu pour réguler tout ça. Sans doute une question de budget.

Il n’empêche, le combo design sexy coréen + modèle free-to-play ratisse peut-être trop large pour fonder une communauté intéressante. Heureusement, cela s’améliore grandement une fois passées les premières zones!

TERA free to play

Système politique et haut niveau

Outre les classiques donjons, le haut niveau apporte son lot de contenu tel que le PvP en champ de bataille, le GvG et le système politique. Le système politique essaie de démarquer un peu TERA du lot en proposant quelque chose d’innovant – les joueurs peuvent présenter leur candidature au poste de Vanarch, sorte de Seigneur d’une région, tandis que l’un des Vanarch sera élu Exarch – sorte de Roi.

Les candidats doivent être membres d’une guilde. Si le concept est franchement sympa, l’impact réel sur le jeu me paraît pour le moment limité : les Vanarchs d’une région peuvent activer ou désactiver les PNJ de celle-ci, et choisir le niveau de taxe. C’est assez simpliste. Mais c’est un bon début.

Le Guilde vs Guilde se révèle plus intéressant avec les déclarations de guerre entre guildes qui s’annoncent prometteuses !

Conclusion

Grâce à sa réalisation très soignée et son gameplay innovant, TERA se hisse aisément parmi les meilleurs titres F2P du moment.

On espère que ses quelques lacunes seront comblées le temps de devenir niveau 60, en attendant, n’hésitez pas et installez TERA!



Bio de l'auteur Zilian:
J'ai joué à WoW, Age of Conan, Guild Wars, Warhammer Online, SWTOR, LoL... Aujourd'hui je joue principalement à DoTA 2. J'ai eu une époque hardcore gamer par le passé dans une grosse guilde sur WoW, mais je suis devenu un joueur plus raisonné aujourd'hui. J'aime analyser les prochains titres en essayant de dénicher le jeu qui révolutionnera le genre!


Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement celles du site LeGamer.com

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