Test du nouveau Travian T4

Notre note: (4/5)

Travian vient de sortir sa nouvelle version, l’occasion d’effectuer un premier test de ce jeu de stratégie par navigateur qui s’annonce ambitieux. On commence par choisir notre peuple, pour le test, en bon chauvin, nous avons pris les gaulois qui sont particulièrement doués en défense. Vous pourrez obtenir de nombreux renseignements sur les peuples (Romains, Gaulois ou Germains) en passant par l’aide, plutôt bien faite et complète mais qui reste pour le moment en anglais.

Nous créons aussi dès le départ notre héros dont nous pouvons personnaliser l’apparence. Passé l’inscription nous arrivons dans notre village, une jolie vue d’ensemble avec des graphismes simple et coloré dans un style BD plutôt bien fait.

Au boulot…

Notre village est vide, il va donc falloir commencer à le développer. Plusieurs quêtes sont à effectuer dès le début et permettent de se familiariser avec l’interface – disposée tout autour de la représentation de notre village – et de commencer à bâtir notre village. On se focalise en principal sur les ressources qui sont au nombre de quatre, à savoir l’argile, le bois, les céréales et le fer. Outre les ressources, vous avez à disposition deux monnaies qui permettent d’effectuer différentes actions dans le jeu. L’or permet d’acheter différents avantages comme le compte Plus ou les avantages Plus vous permettant, par exemple, d’augmenter de 25% la production d’une ressource. L’or s’obtient en l’achetant via des euros sonnant et trébuchant ou en invitant des personnes à rejoindre le jeu. L’argent quant à lui s’obtient via le système d’enchères du jeu qui vous permet de revendre les objets que vous acquérez au cours de vos aventures. Avec l’argent vous pouvez acheter d’autres objets via la plateforme d’enchères.

Chaque action prend un certain temps, décompté en temps réel ce qui limite le nombre d’action que l’on peut effectuer. Néanmoins on aura rapidement la possibilité de mettre en file d’attente deux tâches à la fois comme la construction et l’amélioration de bâtiment en passant à l’offre Travian Plus qui est payante mais dont nous recevons quelques jours d’essais au début de l’aventure. De plus, en dépensant de l’or, on peut supprimer le temps d’attente de la tâche en cours pour qu’elle s’effectue instantanément.

La principale nouveauté de cette version est l’ajout d’un héros personnalisable que l’on enverra à l’aventure pour qu’il nous ramène des objets ou des troupes. De plus, notre héros produit aussi des ressources et nous pourrons l’améliorer avec différents objets pour l’envoyer effectuer des quêtes plus difficiles et rémunératrices. Pendant que l’on construisait notre village nous avons envoyé notre héros faire une quête aux alentours du village via la carte des environs. Il revient après quelques heures avec son butin que l’on peut facilement visualiser en passant par l’écran des rapports. On continue tranquillement l’expansion de notre village en améliorant les champs de ressources et en continuant à envoyer notre héros à l’aventure. Une fois que notre héros aura effectué dix aventures, nous pourrons commencer à vendre les objets qu’il a ramené, aux enchères. Une fois que notre village sera bien préparé, nous pourrons partir au combat pour défier les autres joueurs.

En bref…

Un démarrage assez lent qui nous permet néanmoins de bien prendre possession de toutes les possibilités offertes par le jeu qui après quelques heures s’avère assez riche en possibilités. Il faudra par contre voir sur la durée pour s’assurer que le jeu ne devient pas qu’une succession de tâches répétitives et que les combats sont bien pensés. On aime les graphismes et le système de quêtes bien pensé. L’interface est pratique mais quelques points sont à revoir concernant la navigation entre les différentes fenêtres. Le jeu peut vite devenir addictif pour les joueurs qui souhaitent jouer peu de temps de manière quotidienne. Pour ceux souhaitant s’y impliquer davantage le jeu peu vite être répétitif et lassant et l’on attendra de voir si l’offre Travian Plus ne désavantage pas trop ceux qui n’y font pas appel.

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Bio de l'auteur Olorin:
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