Test de Star Trek Online

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Test de Star Trek Online

Test de Star Trek Online

Test publié le: 21 avril, 2012 à 14:44
Mis à jour : 21 avril, 2012 à 14:50
Par Tharkun | Voir la fiche du MMORPG Star Trek Online


Chronique d’une évolution chaotique

Je dois d’abord préciser que je suis un grand fan de Star Trek, de l’œuvre dans son ensemble, donc, faire un test d’un MMORPG sur Star Trek me semblait logique.

J’avoue également que j’ai eu de nombreuses craintes à son sujet, surtout après avoir eu l’occasion de le beta-tester dans sa première mouture (version Atari).

Commençons avant tout par résumer les faits, Star Trek Online est un jeu au parcours quelque peu chaotique.

Développé par le studio Cryptic, à l’époque sous la houlette d’Atari, le jeu a défrayé la chronique lors de sa première sortie en février 2010.

Atari voulait un jeu à abonnement, et cela lui a semble-t-il été fatal (au jeu). Le jeu manquait cruellement de contenu et certains joueurs ayant souscrit un abonnement à vie se sont plaints d’avoir fini le jeu en moins d’une semaine, et ont demandé à se faire rembourser leur abonnement.

Depuis, Atari s’est retiré de l’affaire et a céder le studio Cryptic ainsi que le catalogue de ses jeux (Star Trek Online et Champions Online) à Perfect World Entertainment.

Cette transition s’est accompagnée de plusieurs changements, un passage en F2P, jeu gratuit avec boutique d’objets. Un abandon dans un premier temps des versions localisées en français et allemand, et surtout une refonte de plusieurs mécanismes du jeu.

Le jeu est donc ressorti le 17 janvier 2012 dans sa version actuelle, gérée par Perfect World Entertainment et surtout en version gratuite.

Depuis quelques jours, nous avons de nouveau droit aux versions localisées en français et en allemand. C’est pour cette raison que je me suis enfin laissé tenter par l’aventure Star Trek en MMORPG.

Situation historique

L’action se déroule en 2409, soit dans un futur assez proches des trois séries les plus avancées dans la chronologie de cet univers (la nouvelle génération – 2364-2370 / Deep Space Nine – 2369-2375 / Voyager  2371-2378).

Cet univers est également basé sur les évènements décrits dans le film Star Trek, de J.J Abrams sortie en 2009 et posant les bases d’une réalité alternative aux séries citées ci-dessus.

Ceci laisse suffisamment de libertés au studio Cryptic de modifier certains détails, tout en respectant les divers univers en présence.

La situation politique est complexe et beaucoup de changements ont eu lieu depuis les séries et les derniers films sur la nouvelle génération (Générations – 2371 / Premier contact – 2373 / Insurrection – 2375 / Nemesis – 2379).

Le jeu propose pas moins de 7 factions différentes, malheureusement, pour le moment, seulement 2 d’entre elles sont jouables, la Fédération des Planètes Unies et l’Empire Klingon.

Les autres factions en présences sont l’Empire Romulien, l’Union Cardassienne, le Dominion, le Collectif Borg, et les Ondines.

Toutes ces factions s’opposent d’une façon ou d’une autre, les accords de Kithomer ne sont plus, scellant la fin de la paix entre les trois grandes puissances des Cadrants Alpha et Beta que sont la Fédération, les Klingons et les Romuliens.

Le Dominion a réussi à revenir du Cadrant Gamma, les Borgs tel un essaim peuvent frapper à n’importe quel moment, et les ondines (espèce 8472) ont suivi la trace de l’U.S.S. Voyager depuis le Cadrant Delta.

Le modèle économique du jeu

Le jeu est ce qu’on appelle un modèle freemium. C’est-à-dire un jeu gratuit avec boutique d’objet et la possibilité de souscrire un abonnement mensuel, voir à vie.

L’abonnement vous octroie certains avantages par rapport à un joueur gratuit. Entre autre, plus d’espace d’inventaire et de banque, plus d’emplacements de personnages, plus d’officiers de ponts, des jetons de re-spécialisation à chaque fois que vous montez en grade, 400 points Cryptic tous les mois, et surtout l’accès à le fonderie.

Maintenant, les éléments cosmétiques, et ils sont nombreux, eux restent toujours payants.

Au final, le système est très similaire à celui proposé par le pionnier du genre, Turbine, avec Dungeons & Dragons Online et le Seigneur des Anneaux en Ligne.

 

Le jeu

Le jeu propose d’incarner en premier lieu un officier de Starfleet (Fédération).  Le didacticiel permet de prendre en main son personnage et de faire ses premiers pas en tant que Capitaine d’un vaisseau.

Trois choix de carrière s’offrent au joueur, Tactique (rouge – escorteur – DPS), Ingénieur (jaune – croiseur – Tank), ou scientifique (bleu – vaisseau scientifique – soutient). On garde donc le principe de la sainte trinité, avec les archétypes classiques tank/soutien/DPS.

Cela semble peu, mais cela est bien suffisant, et surtout cela respecte la propriété intellectuelle de Star Trek, avec le code de couleurs vestimentaires propre à cet univers.

Le jeu en lui-même, offre de nombreuses surprises.

Tout d’abord, vous n’avez pas un avatar, mais plusieurs, votre personnage, que vous conserverez tout le temps, qui et le capitaine du vaisseau, mais aussi et surtout, votre vaisseau, celui-ci pourra être changé au fur et à mesure de votre avancement de carrière et au fil de vos promotions. Enfin vos officiers de ponts, au nombre de 4 (plus si vous êtes abonnés ou si vous avez acheté l’option en boutique) jusqu’au grade de Capitaine, où vous en obtenez un 5ème. Ces officiers vous accompagnerons lors de vos missions terrestres et vous octroieront des bonus et surtout des compétences supplémentaires en combat spatial.

Vous pouvez choisir, plus ou moins vos officiers et les personnaliser. De même, vous pouvez choisir de vous en défaire pour en prendre d’autres, attention toutefois, les points de compétences investis sur eux seront alors perdus

Sous un système de grade se cache en réalité un système de niveau classique avec un arbre de compétences.  A chaque mission effectuée, vous gagnez des points compétences, pour vous et vos officiers.

Pas la peine d’attendre de passer un nouveau niveau pour répartir vos points de compétences dans vos arbres de talents (vous et vos officiers).

La feuille de personnage permet de gérer à elle seule tout ce petit monde.

 

Les missions

Là où Star Trek Online se démarque de la plupart des MMORPG, c’est qu’il n’y a pas de zone de farming à proprement parler.

En fait, dès le début du jeu, on vous confie des missions qui vous emmèneront à la découverte de l’univers du jeu.

De plus, l’univers de Star Trek, n’a jamais été un univers faisant l’apologie de la violence, même si nous avons eu droit aux cours des séries et des films à certaines scènes de combat monumentales, la plupart des histoires ne tournent pas autour de cet unique sujet.

Star Trek Online est ici, fidèle à cet esprit, et même si les combats sont nombreux, de nombreuses missions se déroulent sans combat, mais en utilisant soit les compétences technique de l’équipage, soit la diplomatie.

De plus, Cryptic, dès les premières semaines du jeu, à mis en place un système de saisons et d’épisodes.

Cela revient plus ou moins au système de quête épique des autres MMORPG.

Une saison se découpe en plusieurs épisodes, qui sont autant de missions.

La première saison commence avec le didacticiel où, tout jeune lieutenant, vous héritez de votre premier vaisseau,  et vous mènera plus ou moins au niveau 20 et au grade de commandeur, où vous obtiendrez votre troisième commandement.

Le jeu propose actuellement 5 saisons et de nouveaux épisodes sont  régulièrement ajoutés, au rythme d’un nouvel épisode par semaine, en général le samedi. Les 3 premières saisons comptent actuellement chacune une vingtaine d’épisodes.

Chaque mission durant plus ou moins une heure, Cryptic a réussi l’exploit de faire des joueurs les acteurs d’une véritable série Star Trek.

 

L’artisanat

Comme tout MMORPG qui se respecte, Star Trek Online propose de l’artisanat. Ici, c’est simple, avec la technologie des synthétiseurs n’importe quel joueur peut tout créer. Enfin presque … il faut avant tout des ressources, des matières premières, et surtout, comme tout système d’artisanat qui se respecte, on commence à zéro, et il faut progresser.

Le but du jeu étant ensuite de combiner les différentes ressources pour en faire ce que vous voulez. Plus vous progresserez plus vous aurez besoin de ressources et d’éléments additionnels comme des schémas.

Au final, on pourrait apparenter l’artisanat à de la programmation de synthétiseurs.

 

Le système économique

Et oui, dans Star Trek Online il y a un système économique, même si l’ont apprend dans les séries que la Fédération s’est affranchie des systèmes monétaires depuis longtemps. Mais la Fédération n’est pas seule dans l’univers, et d’autres cultures ont fait du commerce leur mode de vie, comme les Ferengis et leur Alliance du Commerce qui sont guidés par les « Devises de l’acquisition », 285 règles décrivant comment faire, non pas du commerce, mais du profit.

Cryptic a donc décidé de mettre en place un système économique au sein de la Fédération également. La monnaie en cour au sein de la Fédération est l’énergie tout simplement. Les objets que vous obtenez peuvent tous être convertis en énergie. Les Ferengis eux utilisent du latinum pressé en lingots d’or. Enfin, une monnaie universelle, mise en place depuis le passage en F2P, est le dilithium.

Le dilithium, remplace la plupart des médailles, décorations, et autres monnaies alternatives mise en place dans la première version de Star Trek Online. L’avantage du dilithium, c’est qu’on peut le convertir en points Cryptic, la monnaie utilisée en boutique d’objet.

Il existe d’ailleurs, en jeu, un système d’échange entre joueur, de dilithium et de points Cryptic. Les taux de changes étant fixés individuellement par chaque joueur.

Par contre, ne vous leurrez pas, le cout est souvent prohibitif.

 

Le JcJ

Comme je l’expliquais, l’univers est en guerre, et le jeu propose de jouer dans deux factions rivales, la Fédération et les Klingons.

Je n’ai pour l’instant parlé que de la Fédération, car, lorsqu’on commence le jeu, c’est la seule faction disponible. En effet, il faut débloquer la faction Klingonne.

Pour cela, il suffit d’atteindre le niveau 25 avec un personnage de la Fédération. Différence notable, toutefois, c’est que vos personnage Klingons, commenceront au niveau 21, et non pas au niveau 1, ce qui vous permettra rapidement de faire du JcJ.

Le JcJ, c’est du combat spatial, affrontement flottes contre flottes. Fédération contre Klingons.

Vous obtenez d’entrée de jeu votre vaisseau et vos officiers de pont ainsi que de l’équipement et des points de compétence adaptés à votre niveau.

Grosse déception toutefois, les options de personnalisation sont beaucoup moins nombreuses que côté Fédération. D’ailleurs c’est bien simple, pour le premier vaisseau, vous n’avez le choix qu’entre deux vaisseaux, un gratuit, l’autre payant en points Cryptic.

 

La Fonderie

La fonderie, il s’agit là, probablement de la plus grande innovation offerte par Cryptic.

Il s’agit ni plus ni moins que de donner aux joueurs les outils pour créer leurs propres missions, et de les faire partager aux autres joueurs.

Un des éléments que j’ai toujours aimé dans Star Trek, depuis la nouvelle génération, ce sont les holodecks, des salles, ou vous pouvez recréer n’importe quel décors, dans un environnement holographique avec le scénario de votre choix, pour vivre des aventures comme si vous y étiez. C’est le cinéma du futur.

Vous voulez être Robin des bois, pas de soucis, vous recréez la forêt de Sherwood et ses habitants.

Vous voulez simplement profiter d’une partie de pêche, pas de soucis, vous générez un lac et votre équipement de pêche, et les poissons seront même dans le lac.

La fonderie, c’est ça en fait, c’est de la programmation d’holodeck. Vous créez vos scénarii, et vous les mettez, ou non, à dispositions des autres joueurs, ceux-ci peuvent même vous noter et vous laisser des commentaires.

Cryptic suit cette fonctionnalité avec intérêt et n’hésite pas à promouvoir les joueurs les plus méritants.

 

La gestion de l’équipage

Dans sa nouvelle version, Star Trek Online, propose une nouveauté importante, la gestion de l’équipage, ou plus précisément des officiers de service.

Système plus complet et plus complexe que celui des missions de partenaires de SWTOR.

Il s’agit en fait d’assigner des missions et des tâches à votre équipage.

Et oui, vous gérez tout un vaisseau, et non pas juste 4 officiers en plus de vous.

Dans chaque secteur de l’espace, vous aurez accès à des missions diverses et variées, si vous n’avez de mission à disposition, il reste le spatioport.

Les missions demanderont un certain nombre de membre d’équipage, de 1 à 5, et surtout un certain nombre de compétences.

Chaque membre de l’équipage à ses compétences propres, avec ses qualités et ses défauts, qui détermineront les chances de succès ou d’échec d’une mission.

En cas d’échec, point de récompense, en cas de réussite, c’est tout l’équipage qui en profite, puisque vous gagnez de l’expérience, des points de compétences pour vous et vos officiers, ainsi que d’autres récompenses, comme du dilithium.

A noter également que vous pouvez visiter votre vaisseau, au moins partiellement, et vous pouvez débloquer des missions pour votre équipage à certains points clé du navire, comme la salle des machines ou l’infirmerie.

 

Points positifs

  • Ce que je retiens de Star Trek Online, c’est son côté série télé. Certes il y faut lire les quêtes, et de la lecture il y en a, mais on a vraiment l’impression d’être dans un épisode de la série.

    Une mission a environ le même temps de jeu que la durée d’un épisode de la série. Un passage en « tout en cinématiques » comme le propose SWTOR, et l’immersion aurait été totale. Surtout que certaines missions proposent justement des cinématiques, trop peu malheureusement.

  • La gestion de l’équipage. J’avoue avoir pris parfois plus de plaisir à m’occuper des missions de mon équipage qu’à faire mes missions à moi. Ce système est complet et rajoute une dimension supplémentaire au jeu.
  • Les combats spatiaux, les décors dans l’espace sont magnifiques, et les combat ne se résument pas à tirer sur tout ce qui bouge. Non, il faut gérer plusieurs choses, la vitesse, l’énergie, les boucliers, les armes, l’angle d’attaques, les manœuvres de combat, et bien évidemment, les ennemis. Le système est relativement complexe, mais grandement facilité par l’utilisation automatique des armes (activable par le joueur).
  • L’immersion dans l’univers de Star Trek. Rien que sur la saison 1 j’ai eu droit à de grands moments des diverses séries, du voyage dans le temps avec l’effet de fronde (Star Trek IV) au gardien de l’éternité ou bien encore à la machine infernale (Série classique).

    J’ai rencontré des descendants de certains personnages des différentes séries, ainsi aux spatiodocks près de la Terre, on peut croiser un des descendant d’Hikaru Sulu (série classique), lors de la saison 1 nous sommes amené à côtoyer, aider et sauver le lieutenat Mirral Paris, fille de Tom Paris et de B’elana Torres (Voyager). J’ai également pu croiser le fils de Miles et Keiko O’brien (la nouvelle génération et Deep Space Nine).

    Enfin et surtout, lors d’un voyage dans le passé, j’ai pu rencontrer et aider le docteur McCoy et Scotty, ainsi que sauver l’USS Enterprise, l’original, celui de Kirk, et parler avec Spock (série classique). Rien que pour ça, pour un fan de Star Trek, cela vaut le détour.

    Mais ce n’est pas tout, il y a de nombreuses références à ce gigantesque univers, comme les diverses plaques commémoratives à Starfleet Academy, à San Francisco, dont une pour George et Gracy, les deux baleines ramenée du 20ème au 23ème siècle par Kirk et son équipage dans Star Trek IV, ou une plaque en mémoire d’un cadet décédé lors d’une manoeuvre interdite lors d’un entrainement, en référence à une des mésaventure de Wesley Crusher, le fils du Docteur Crusher de l’USS Enterprise D (la nouvelle génération).

    Un fan de cet univers, comme moi, ne peut qu’apprécier ce genre de détails.

  • La personnalisation des vaisseaux. De mon point de vue, les vaisseaux sont une réussite. A chaque grade, vous avez droit à un nouveau vaisseau, gratuitement. Vous avez le choix entre plusieurs types de vaisseaux, escorteur pour les officiers tactique (ex : USS Défiant – DS9) , croiseurs pour les ingénieurs (ex : USS Enterprise), et vaisseaux scientifique pour les scientifiques (ex : USS Voyager).

    Bien sûr, plus vous évoluerez, plus votre vaisseau deviendra puissant, et plus vous pourrez lui adjoindre des équipements. Enfin et surtout, vous pouvez personnaliser votre vaisseau et en faire un navire quasiment unique. A chaque nouveau vaisseau, vous pouvez choisir entre différents modèles de soucoupes, de nacelles, de coques et de supports pour lui donner l’apparence que vous souhaitez.

    Certes le nombre d’éléments proposé semble limité, mais cela est suffisant pour ne pas avoir de clones à tous les coins de la galaxie.

 

Points négatifs

  • La personnalisation du personnage, à l’opposé de la personnalisation du vaisseau, je suis relativement déçu par celle de mon avatar, certes le jeu et son moteur ont plus de deux ans, mais je n’arrive pas à avoir un personnage à mon goût. Les options de personnalisation sont pourtant beaucoup plus nombreuses que pour les vaisseaux, mais cela ne me convient pas.

    Le point qui m’a surtout dérangé, c’est la personnalisation de l’uniforme. Oui on peut créer l’uniforme de son choix, apparemment une directive de 2386 à réformé le système d’uniformes de Starfleet, offrant ainsi la possibilité aux divers membres d’équipage de choisir leur propre uniforme … j’avoue que cette explication est quelque peu tirée par les cheveux car elle remet en question le principe d’uniformité dont provient le mot uniforme. Mais ce n’est pas cela qui me dérange, au contraire, je trouvais que c’était une bonne idée.

    Non, ce qui me dérange, c’est que je sois obligé de passer par un tailleur pour pouvoir conserver l’uniforme que j’ai choisi car dès que je me spécialise  (par l’intermédiaire d’un kit) ou bien que je mets une armure à mes officiers, l’uniforme que j’ai mis pas mal de temps à choisir et à mettre en place, est remplacé par un autre visuel. De plus le principe du tailleur ne fonctionne que pour le personnage principal, votre avatar, pas pour les officiers.

    Donc, pas la peine de perdre de temps à choisir un uniforme particulier à vos officiers, ils n’en profiteront pas suffisamment longtemps.

  • La boutique d’objets : La boutique d’objets, se résume à 90% à des éléments cosmétiques, comme des uniformes tirés des divers films, séries et univers alternatifs, ou des modèles de vaisseaux supplémentaires pour chaque rangs et archétypes de personnages. Les 9% suivant sont plus utilitaires.

    Pas d’objets surpuissants, non, des packs d’officiers de services, des kits pour bien démarrer le jeu, des emplacements de personnage ou de vaisseau supplémentaires, du stockages supplémentaire en banque ou dans l’inventaire, c’est bien vu, et je dirais, que c’est la première incitation à mettre la main au portefeuille. Le dernier pourcent, lui, me dérange grandement.

    Depuis quelques jours, il y a un évènement sur Star Trek Online, les Ferengis ont, semble-t-il, perdu pas mal de leurs cargaisons, ainsi, actuellement, de nombreuses récompenses laissées pendant les combats sont des boites verrouillées. Et je vous laisse deviner comment on se procure les clés pour les ouvrir … gagné, dans la boutique d’objets.

    Une clé, 100 points Cryptic, soit 1 euro. S’il n’y avait qu’une boite de temps en temps, je ne dis pas, mais là, en deux jours, j’en suis à plus de 50 boites qui s’entassent dans mon inventaire. Là, c’est clairement pousser les joueurs à mettre la main au portefeuille, que j’apparenterais presque à de la vente forcée. Certes on ne vous oblige pas à acheter les clés, mais l’envie est grande de découvrir ce que renferment ces boites, surtout qu’on peut y obtenir un vaisseau, un maraudeur Ferengi.

    Ce genre d’action a déjà eu lieu il y a quelques semaines, avec les cardassiens. Oui, on peut acheter des points Cryptic avec du dilithium, mais les prix fixés par les joueurs est prohibitif, et pour avoir de quoi acheter les 50 clefs, il me faudra probablement plus de temps que je n’en mettrais pour monter au dernier niveau et finir toutes les saisons.

    Attention, je ne critique pas la boutique d’objets dans son intégralité, mais bel et bien ce dernier pourcent qui remet en cause, à mon avis, le côté free to play. Car il faut bien l’avouer, les récompenses sont parfois bien alléchantes, et je ne parle pas uniquement du vaisseau, mais des équipements rares (bleus) voir très rares (violets), et ce genre d’évènement est clairement mis en place pour inciter les joueurs à investir leur argent dans le jeu.

  • Une localisation perfectible, peu d’erreurs, mais encore pas mal de textes en anglais, voir même carrément des missions complètes non traduites, comme les évènements justement. Certes Perfect World Entertainment vient seulement de reprendre la localisation du jeu, mais celle-ci était déjà limite dans la version Atari.

    Espérons que cela s’améliore à l’avenir. C’est d’autant plus flagrant côté Klingon, où certain textes semblent avoir été traduit au mot à mot ou à l’aide d’un logiciel. « The helm », l’officier de pont sur un navire ne se traduit pas par « casque » …

  • Les combats terrestres quelques peu brouillon et sans réelle saveur. On a surtout l’impression qu’on peut simplement foncer dans le tas et laisser faire les officiers de pont.
  • Le côté solitaire du jeu. Et oui, il ne faut pas oublier que Star Trek Online est un MMORPG, et avec les officiers de pont à disposition pour les missions terrestre, on devient autonome et le besoin de grouper ne se fait absolument pas sentir.

    J’ai tout de même tester le groupage, les autres joueurs remplacent les officiers de pont. Et cela devient relativement n’importe quoi, scénaristiquement  parlant. On se retrouve à 5 capitaines laissant leurs vaisseaux respectifs en orbite avec leurs équipages au complet.

 

En conlusion

Star Trek Online est un OVNI. Un pari improbable sur une licence importante de la science fiction, dans sa première version, le pari a été un échec, dans sa version actuelle, le jeu propose suffisamment d’innovations pour relancer l’intérêt du public. Le jeu propose de la diversité et du contenu, ce qui lui faisait franchement défaut il y a 2 ans.

Pour moi, cela reste avant tout un jeu d’ambiance, et tout le monde risque de ne pas y trouver son compte, étant fan de Star Trek, je ne peux qu’apprécier les efforts faits par Cryptic sur le jeu et pour respecter l’univers créé par Gene Roddenberry.

Il y a suffisamment de contenu, de complexité et de diversité pour contenter la plupart des joueurs. Mais malgré tout j’ai le sentiment qu’il y a quelque chose d’indéfinissable qui manque, je ne n’arrive pas réellement à mettre le doigt dessus et c’est probablement ce qui me dérange.

J’ai beaucoup parlé d’immersion dans le jeu, et malgré tout ce que j’ai pu dire jusque là, je pense que c’est justement une des remarque que j’ai pu faire plus haut le problème. Au sortir d’un jeu comme Star Wars The Old Republic avec des dialogues entièrement doublés et en cinématique, venir sur un jeu comme Star Trek Online, avec peu de doublage ou de cinématiques, l’univers perd en immersion.

Si Cryptic avait eu l’idée, avant Bioware de doubler l’intégralité des ses dialogue, alors le jeu aurait été une vraie merveille.

Au final, Star Trek Online n’est peut-être pas un grand jeu, mais c’est quand même un bon jeu avec ses qualités propres mais à réserver, à mon humble avis, à un public connaissant un minimum l’univers de Star Trek.



Bio de l'auteur Tharkun:
Baigné depuis tout petit dans l'informatique et les jeux vidéos (Commodore 64), rôliste papier et vidéoludique, j'ai fait mes premières armes dans l'univers des MMORPGs en 2002 avec Dark Age of Camelot, depuis j'ai eu l'occasion de m'émanciper et de découvrir d'autres univers dont, Star Wars Galaxy, World of Warcraft, Lineage II, Warhammer Online, DDO, LotRO, et plus récemment SWTOR. Ancien hardcore gamer, je préfère aujourd'hui l'ambiance à la performance, qui me permet d'apprécier beaucoup plus sereinement un jeu et surtout sa communauté.


Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement celles du site LeGamer.com

Commentaires sur Test de Star Trek Online

  • Maximus

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