Première impression sur Guild Wars 2

Ayant précommandé Guild Wars 2, car j’ai bien l’intention d’y jouer à sa sortie, j’ai pu accéder au weekend de test du 27 au 30 avril 2012. Enfin accéder … difficilement, tout d’abord, la session de test devait commencer à 21h00 heure de Paris, et à 19h30 les serveurs étaient déjà en ligne, bon point pour NCSoft et ArenaNet. Malheureusement, avec l’afflux de joueurs à 21h00 les serveurs n’ont pas supporté la charge.

Certains joueurs s’en plaignent, moi pas, un weekend de beta, c’est certes un évènement publicitaire pour faire découvrir le jeu, mais cela reste avant tout un test, avec les aléas que cela comporte, comme les crashs serveurs.

Je prends mon mal en patience, et réessaie régulièrement de me connecter en vain. Ce n’est que le samedi que j’ai pu me connecter environ 1 heure, le temps de prendre en main mon personnage.

L’expérience est douloureuse, pas mal de lag et le serveur qui plante régulièrement. Je décide de ne pas insister plus avant, les conditions ne sont pas adéquates pour se faire une bonne impression.

Finalement le dimanche j’arrive enfin à jouer dans des conditions normales, jusqu’à ce que ma carte graphique se mette en grève.

Vous comprendrez donc que cet article représente mes premières impressions uniquement sur les quelques heures de test que j’ai pu effectuer. Je n’ai pas eu l’occasion de tester le WvW par exemple, je garderais cette partie là pour un futur test avec une nouvelle carte graphique.

La création de personnages

Très complète, même si nous n’avions pas accès à toutes les races, seul les Humains, les Norns et les Charrs étaient accessibles. Par contre, toutes les classes étaient disponibles.

La création de personnage est très complète, choix de la race, du sexe, de la classe, puis personnalisation de l’avatar.

La personnalisation n’est pas aussi poussée que sur d’autres jeux, seul le visage est entièrement paramétrable. Pour les autres critères, le jeu nous propose de choisir la taille, avec une taille minimale à ne pas dépasser pour chaque race. La corpulence, on a le choix entre une demi-douzaine de gabarits assez similaire, plus ou moins « larges ». Les hommes sont bodybuildés, limite sous stéroïdes, je suis assez réfractaire à ce parti pris des développeurs.

On nous propose ensuite de choisir ou non un tatouage pour personnaliser plus avant son personnage.

Enfin, la dernière partie de la personnalisation passe par le choix des couleurs de son armure. Lors de ce test je n’ai pas eu l’occasion de découvrir si oui ou non on pouvait changer de couleurs par la suite, mais sachez que si ce n’est pas le cas, toutes les armures que vous trouverez seront automatiquement teintes en fonction des choix de couleurs que vous avez fait lors de la création de votre personnage.

Après les diverses étapes de personnalisation, quelques questions vous seront posées permettant de définir quelque peu le caractère et l’histoire de votre personnage.

C’est succinct, mais cela a le mérite de donner un peu de corps à votre personnage.

La création est terminée, vous pouvez vous lancer dans l’aventure.

Premiers pas

Après une courte cinématique résumant l’histoire récente de ma race, et exprimant clairement que cette aventure est la mienne, je me retrouve directement au cœur de l’aventure.

J’ai donc choisi de créer une humaine élémentaliste.

La zone où je me trouve est assaillie par les centaures et il faut défendre le village ainsi que venir au secours de la garnison.

L’interface est classique, et la prise en main aisée. Pas de grosse surprise à ce niveau là.

Le curseur ou la touche « tabulation » permettent de cibler et la touche F d’interagir avec l’élément sélectionné (parler avec un PNJ par exemple, ou ouvrir une porte).

Les dialogues importants sont en cinématique, plus ou moins, ils sont en fait mis en scène, sur un font coloré, et les dialogues sont doublés, je note au passage la qualité du doublage français avec des voix que je reconnais telle la voix d’Adrien Antoine, doubleur de Thor au cinéma en France, ou encore de Tim McGee dans NCIS.

J’ai accès à deux spécialisations élémentaires, le feu et la glace, avec, seulement un sort de base pour chaque. C’est peu, mais je ne suis que niveau 1, c’est donc normal. Les autres éléments (foudre et terre) sont rapidement débloqués (niveau 3 et 6).

Premier monstre, premier combat, première victoire et surtout première surprise, le sort suivant dans la barre de raccourci commence à s’éclairer, et plus j’utilise mon sort de base pour tuer des monstres, plus la jauge se remplie. C’est en utilisant mes sorts connus que je débloque les suivants dans la liste.

Plus je me sers du feu, plus rapidement je débloquerais les sorts de cette voie.

Arrivé à la garnison, nous subissons une charge de centaures, Après les avoir repoussé, j’ai droit à mon premier évènement dynamique, des mains élémentaires surgissent du sol, et il faut les détruire.

Les évènements ou quêtes dynamiques sont l’équivalent des quêtes publiques de Warhammer Online. Je connais ce principe que j’apprécie donc je ne suis pas dépaysé, mais c’est un ajout bienvenu.

Cet évènement terminé, je me retrouve téléporté à l’entrée de la capitale. Je n’y entre pas encore, j’ai pas mal de choses à explorer dehors, et pas mal de villageois à aider, de toute façon, mon histoire m’y mènera tôt ou tard.

Je ne raconterais pas plus avant mes aventures ici, je préfère vous laisser le plaisir de la découverte.

Mes impressions

Le jeu propose un gameplay suffisamment classique pour permettre une prise en main rapide, mais avec ce qu’il faut d’innovations pour surprendre et ne pas lasser les joueurs chevronnés.

La capitale, le promontoire divin, est grandiose, dans tous les sens du terme, c’est à ça que devrait ressembler une capitale dans un MMORPG, la ville s’étend sur plusieurs niveaux, les PNJs en dehors des commerçants et personnages de quêtes, ne sont pas statiques pour la plupart ce qui donne un sentiment de vie à cette ville.

Les quêtes vous mènent régulièrement dans des zones instanciées, ce qui peut être perturbant pour le joueur qui n’y est pas habitué, mais comme on vous l’explique en cinématique d’introduction de votre personnage, c’est votre aventure, votre légende, pas celle de tout le monde, même si au final, tous les joueurs d’une même race feront probablement les mêmes quêtes de départ.

Parfois des PNJs vous accompagnerons, certains seront utiles, d’autres handicapant. Bonne chose, quand vous êtes vaincu, si le PNJ est un combattant, il continuera le combat le temps que vous reveniez. C’est un bon point, car si vous êtes suffisamment rapide, le combat n’aura pas été réinitialisé. Ce changement est notable par rapport à la majorité des MMORPGs où quand vous succombez, le PNJ est réinitialisé en même temps que vous.

Ce que j’ai aimé :

• Les points de passage, pour quelques piécettes, vous pouvez vous téléporter rapidement à un point de passage que vous avez déjà découvert, facilitant grandement les déplacements sur la carte.
• La carte justement, ce n’est pas juste une carte, c’est une vue satellite de la zone où se trouve votre personnage.
• Le radar, fidèle à celui de Guild Wars premier du nom, avec la possibilité d’indiquer un lieu à votre groupe, ou de dessiner dessus, pratique pour indiquer par où passer par exemple.
• Le déblocage des compétences par l’expérience, plus on se sert d’un type de compétence, plus on excelle dans cette voie.
• Le promontoire divin, déjà mentionné ci-dessus.
• Les évènements dynamiques donnant une impression de vie à cet univers, l’ensemble rend le monde de Guild Wars 2 moins statique que nombre de MMORPGs.
• L’équilibre entre les cinématiques et les dialogues par texte. Les dialogues principaux sont doublés les dialogues secondaires sont en texte.
• La qualité du doublage français.
• Le changement de serveurs quand le votre est surchargé, c’est automatique et vous permet de jouer dans de meilleures conditions.
• N’importe quelle classe peut ranimer ses compagnons, il n’y a pas de soigneur à proprement parler, puisque chacun peut soigner, ou au moins se soigner.

Ce que j’ai moins aimé :

• Le principe de récolte, devoir acheter des kits de recyclage, des pioches etc en quantité limitée, à usage limité, je n’aime pas vraiment, surtout que l’inventaire, au début en tout cas, est assez limité, on va vite se retrouver avec des sacs remplis d’éléments recyclés et des outils de récolte.
• C’est ambigu pour ce point là, puisque je l’ai mentionné dans ce que j’ai aimé un peu plus haut, mais jouant principalement des classes de soigneurs, le fait qu’il n’y ait pas une classe de soigneur en particulier me procure un sentiment de manque. C’est le parti pris d’ArenaNet qui veut ainsi supprimer la sainte trinité (tank + soigneur + DPS) en rendant les soins accessibles à toutes les classes.
• La stabilité des serveurs les premières heures, mais comme je l’ai expliqué, c’est une phase de test avant tout, si cela permet d’avoir des serveurs plus stables au moment de la sortie du jeu, mieux vaut que cela arrive maintenant.
• Le fait de ne pas encore avoir accès à toutes les races du jeu, mais encore une fois, il s’agit d’une phase de beta, il est normal d’avoir des restrictions.

En conclusion

Malgré des conditions difficiles, les quelques heures où j’ai pu jouer dans des conditions normales, je me suis amusé, les graphismes sont relativement beaux, la prise en main est aisée, et l’univers est vraiment dynamique.

Pas mal de petites innovations apportent un confort non négligeable comme les points de passage.

J’ai hâte d’être au prochain weekend de test en espérant, d’ici là, avoir une carte graphique supportant les jeux récents et me permettant de tester pour vous le WvW, le JcJ version Guild Wars 2.

Et vous, qu’elle est votre appréciation du bwe ?

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Bio de l'auteur Tharkun:
Baigné depuis tout petit dans l'informatique et les jeux vidéos (Commodore 64), rôliste papier et vidéoludique, j'ai fait mes premières armes dans l'univers des MMORPGs en 2002 avec Dark Age of Camelot, depuis j'ai eu l'occasion de m'émanciper et de découvrir d'autres univers dont, Star Wars Galaxy, World of Warcraft, Lineage II, Warhammer Online, DDO, LotRO, et plus récemment SWTOR. Ancien hardcore gamer, je préfère aujourd'hui l'ambiance à la performance, qui me permet d'apprécier beaucoup plus sereinement un jeu et surtout sa communauté.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement celles du site LeGamer.com