Les premiers bonds d’un Pandaren

Les premiers bonds d’un Pandaren

Les premiers bonds d’un Pandaren

Les premiers bonds d’un Pandaren

Chronique publiée le: 28 septembre, 2012 à 11:38
Par Souf | Voir la fiche du MMORPG World of Warcraft


Les portes de la Pandarie vous sont ouvertes depuis mardi, suite au lancement de Mists of Pandaria. Plusieurs nouveautés majeures, pour plusieurs articles. Cette semaine, les premiers pas d’un Pandaren.

Cataclysm avait vu la naissance de deux nouvelles races jouables et personnalisables : les gobelins et les worgens. On découvrait alors un énorme écart lorsque l’on comparait l’esthétique des deux nouvelles races et celle des races “classiques”. La même observation vous vient à l’esprit lorsque votre Pandaren entame ses premiers pas.

L’esthétique, on la connaît. Une petite balle de fourrure à l’air tout doux, trois teintes majeures (marron, gris, noir), quelques détails pileux. Un travail soigné et somme toute très attachant, on est attendri par la démarche bondissante du panda, la gestuelle, la voix, la danse. Un background riche, qu’on ne traitera pas ici en profondeur : sachez simplement que les Pandaren sont sages, zen, bons vivants.

Il est maintenant temps de trouver un nom à votre nouvel avatar touffu. De deux choses l’une : ou vous avez un pseudo en tête qui n’a rien à voir avec le Pandaren en général (ainsi fut fait pour le pauvre Pandaren nommé “Valentin” par quelque sadique), ou vous cherchez une cohésion. Et là, je peux vous donner quelques pistes.

Premier exemple, évidemment, un nom asiatique. Même les plus lents d’entre vous auront compris au bout d’une heure de jeu que l’inspiration vient directement d’Extrême Orient. Un nom parfumé Asie, donc, mais attention à éviter quelques écueils… Exemple ? Muaythaï, Jackichan, Brucelee. Vous êtes prévenus. Autant appeler un elfe chasseur Légolas. Deuxième piste, celle que j’ai choisi, la personnalité de nos amis pandas. “Bons vivants”, buveurs, mangeurs, épicuriens. Gargantua était évidemment pris, de même que Pantagruel, donc leur héritier en fourrure, je l’ai appelé, et on ne s’en moque pas, Pantagrua.

Une petite balle de fourrure toute rebondie
Fuuu-Sion!

Votre nouveau compagnon a désormais un nom. Voyons donc ses premiers pas.

“L’île Vagabonde” : une terre fertile, toute en verdure et ondée, et une architecture typiquement asiatique, des ponts aux temples. Ce qui m’a d’abord attiré lorsque j’ai commencé wow, c’était le monde médiéval : la vision de Stormwind m’a époustouflé. J’étais donc très réfractaire à cet univers qui s’installait en Azeroth, et mes a priori ont été bien vite soufflés. Le travail est évidemment très soigné tout en restant simple, on est loin de l’aridité de Durotar. Ou de la laideur pure et dure d’Ombrelune…

Un havre de paix dans une ambiance musicale épique façon film asiatique. Des mélodies qui ressembleraient aux B.O de Tigre et Dragon ou de Hero. Le tout pour une harmonie apaisante : un très bon rendu.

L’inspiration par ce genre de films ne semble pas se limiter à la musique. Vos premières quêtes seront similaires à l’apprentissage du jeune héros d’un film d’arts martiaux : apprenez votre voie avec un vénérable maître à chapeau pointu. Plusieurs leçons autant spirituelles que physiques, des quêtes variées, peut-être pas assez. L’éternel “amenez X objets” ou “tuez Y monstres” reste, quoique rare, trop présent. On retrouve néanmoins un début d’aussi belle qualité que ceux des Worgens ou des Gobelins. Une bonne résolution prise à Cataclysm et poursuivie ici est l’importante interaction avec l’environnement et avec les pnj’s. Un terrain beau et original : les piliers de l’étang, notamment.

Une question d'équilibre
Une question d’équilibre

Enorme qualité, trois pnj’s vous accompagneront jusqu’au niveau 12 et à votre prise de faction. Là encore, les trois rappellent un film classique d’action : Aysa Poète des nuages, la jolie fille intrépide, Jojo front de fer, le garçon un peu benêt et très drôle, et Ji Patte de feu, téméraire et vantard. Apportez des briques à Jojo, il les casse avec son front, aidez Aysa dans sa méditation, et profitez du foudroyant Ji Patte de feu, un compagnon très efficace.

Au niveau de la difficulté, le début est assez ennuyeux, mais les choses se corsent au niveau 4 environ : chaque monstre qui suivra sera doté de compétences spéciales. De quoi apporter quelques difficultés : on reste loin du soporifique début des Orcs, en Durotar. Mais si, souvenez-vous, ces pommes de cactus que l’on ramasse depuis six ans…

Un monde vivant, c’est le charme de cette première terre Pandaren. Les pnj vous parlent, vous suivent, vous font signe… Faites un petit crochet au détour d’une quête : voyez, ce Pandaren vous propose de descendre écouter la chroniqueuse Amai, puisqu’elle commence seulement son cours. Asseyez vous parmi ces enfants Pandarens, et écoutez. Prenez le temps, le haut fait “preum’s Pandaren” ne sera pas vôtre, même si vous vous pressez.

Appréciez l’environnement qu’on vous propose : La chroniqueuse Amai vous narre l’histoire du peuple Pandaren, et vous découvrez les origines, celles du peuple et celles de l’île vagabonde, le voyageur Ruolin chante dans une langue inconnue, une voix apaisante et une jolie chanson qui vous suivra un petit moment dans votre prochaine quête sur l’île…

Votre prochaine quête là voilà :vous montez dans une montgolfière, accompagné de vos acolytes Aysa et Ji. L’île Vagabonde est en fait une tortue géante, Shen Zin Su, la tortue à laquelle vous allez avoir l’immense honneur de parler. Shen Zin Su vous apprend qu’elle souffre, qu’elle est agonisante, mourante. Elle a une épine dans le flan, qu’elle ne peut atteindre : à vous de l’aider.

Et vous entrez dans la dernière partie du scénario.

Un bateau de guerre de l’alliance s’est incrusté dans la carapace de Shen Zin Su, laissant une plaie béante. S’ensuivent quelques quêtes pour l’une et l’autre des factions sur place, puis l’ami Ji décide de faire exploser le bateau, pour en libérer l’île vivante. L’explosion laissera une grave blessure et il faut la soigner d’urgence. A vous d’aider la horde et l’alliance, pour que leurs heals, druide et prêtres, puissent travailler de concert à la restauration de Shen Zin Su.

Happy End, la combinaison de la horde et de l’alliance a été productive, la Tortue revit.
Et là, un choix cornélien s’offre à vous : la faction. Vous devez quitter l’île vagabonde, une vie d’aventure s’offre à vous. Suivrez-vous Ji Patte de feu dans la horde, ou resterez vous fidèle à Aysa Poète des nuages qui, elle, a choisi l’alliance ?

Voilà pour cette semaine.

Globalement, la création d’un Pandaren et son initiation au monde d’Azeroth sont très réussies. Blizzard a su faire des efforts pour pallier certains de ses points faibles : le scénario est mieux ficelé et plus prenant qu’aux débuts du jeu, l’environnement est plus vivant, les interactions sont nombreuses…

Enfin, espérons que les rapports entre Horde Alliance clôtureront M.O.P tels qu’ils ont débuté sur Shen Zin Su : en entraide dans l’adversité, n’en déplaise aux deux gorets, Garrosh et Varyan…


Bio de l'auteur Souf:
Adepte de WoW, fan de Burning Crusade, désespérément à la recherche du MMO médiéval parfait. Le fantasme ? Un Mount&Blade sur un fond version Trône de Fer.


Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement celles du site LeGamer.com

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