Impressions sur Star Wars: The Old Republic

Ayant eu l’occasion de tester Star Wars : The Old Republic il y a peu, je vous livre ici mes impressions sur le jeu.

Il y a beaucoup de choses à dire. J’étais assez réticent au départ, les adaptations de licences cinématographiques étant la plupart du temps mauvaises. Bien évidemment, il y a quelques exceptions, et c’est dans cette optique que j’ai décidé de tester SWTOR.

Je passe rapidement sur le téléchargement, l’installation et le choix du serveur, car tout s’est déroulé sans accroc. Bioware nous propose le choix entre des serveurs européens et nord-américains, ainsi que des serveurs JcE, JcJ, JdR et JcJ JdR.

La création de personnage nous propose d’incarner des personnages de la République ou de l’Empire. Différentes races sont disponibles selon l’affiliation. Les options de personnalisation sont loin d’être ce qu’on a vu de mieux, mais il y a suffisamment d’options pour éviter de croiser des clones à tous les coins de rue.

N’arrivant pas à me décider sur mon allégeance, je décide de créer deux personnages, un Jedi consulaire (République) et un chasseur de primes (Empire), afin d’avoir la possibilité de tester les deux factions et les deux catégories de personnage, ceux contrôlant la force et les autres.

J’ai pu monter mes deux personnages au niveau 10, c’est peu, mais suffisant pour me faire une idée concrète sur le jeu.

Les nouveautés :

Le jeu est très immersif, le fait d’avoir des séquences vidéos pour chaque dialogue du jeu nous place réellement au cœur de l’action, on peut certes « zapper » ces séquences en appuyant sur la barre espace, mais on raterait alors l’essentiel du jeu. Finies les quêtes qu’on accepte sans lire l’histoire, phénomène récurrent ces dernières années.

Autre nouveauté, le jeu nous propose de faire des choix. Dites adieu au classique accepter ou refuser une mission, ici, on nous demande de prendre des décisions. En tant que chasseur de primes par exemple, lorsque j’arrive près de ma proie, celle-ci me propose de l’épargner, voir même parfois, de me retourner contre le commanditaire. C’est au joueur de choisir sa voie, le profit (un nouveau contrat, donc plus d’argent), la morale (d’accord, je l’épargne, il n’est pas si mauvais), le devoir (je remplis toujours mes contrats) sont autant de choix qui s’offrent au joueur.

Un point important du jeu, pour une fois dans un MMORPG, les choix proposés nous autorisent à être réellement maléfique. Ici, être du côté obscur a une réelle signification, ce n’est pas juste un choix esthétique ou d’allégeance. Les joueurs du côté obscur peuvent réellement faire le mal.

Le système des partenaires : vers le niveau 5, vous obtenez un partenaire qui vous accompagnera dans vos aventures, vous aidera lors des combats et, chose très utile, pourra aller vider votre inventaire des objets inutiles à votre place. L’IA des partenaires est perfectible, mais suffisante pour ne pas vous ennuyer outre mesure. Le joueur a le choix de laisser le partenaire se gérer tout seul au combat, ou bien de lui ordonner d’utiliser ses compétences. Les partenaires sont personnalisables (équipement, apparence). Enfin, les choix que vous ferez lors des dialogues avec les PnJ influenceront vos relations avec vos partenaires.

Les plus :

C’est du Bioware, on reconnaît la marque de fabrication ainsi que le savoir-faire et la qualité du produit.

Si  vous avez joué à Knights of the Old Republic, ou même à d’autre jeux Bioware plus récents, vous ne serez pas dépaysé, tout y est, les compagnons (appelés partenaires), la gestion de leur loyauté, la prise de décisions ayant leur importance, et enfin, plus spécifique à Star Wars, la gestion du côté obscur/lumineux.

L’univers de la guerre des étoiles, même si l’histoire se situe 4000 ans avant la saga cinématographique. L’univers est suffisamment développé et riche pour satisfaire les fans. Les planètes, les races, les droïdes, les blasters et surtout les sabres laser, tout y est.

Le jeu propose également plusieurs zones de départ, deux par faction, une pour ceux contrôlant la force, et une pour les autres.

Un peu avant le niveau 10, vous pourrez changer de planète et ainsi croiser les autres joueurs.

Les moins :

Le manque de diversité. Par soucis d’équilibrage probablement, les deux factions proposent les mêmes classes, nommées différemment. Certes il y a huit classes de chaque côté, mais cela reste peu quand on compare à ce que nous proposaient les MMORPG il y a 10 ans, une trentaine de classes de personnages différentes sur deux ou trois factions, on se dit que la diversité n’est plus au goût du jour.

J’en parlais dans les nouveautés, le côté immersif, tout en vidéo, qui est certes innovant, peut rapidement se révéler contraignant, je ne sais pas si c’est dû au choix du serveur, mais à chaque discussion, j’ai eu droit à des temps de chargement plus ou moins longs qui cassent le rythme du jeu. De même, si on aime bien monter plusieurs personnages, devoir refaire les mêmes dialogues plusieurs fois peut vite devenir rébarbatif, même si l’on fait des choix différents. Enfin, la longueur de certaines discussions peut ennuyer les joueurs les plus acharnés.

Les combats sont assez mous, probablement à cause du cooldown universel qui casse le rythme des combats. Rien à redire sur les graphismes ou l’animation, il s’agit réellement d’un problème de rythme et de dynamisme.

En conclusion :

Le jeu est divertissant, je ne me suis pas ennuyé une minute pendant ce weekend de test. La prise en main est aisée et ne dépaysera pas les habitués des jeux de ces dernières années. L’univers de la Guerre des Étoile est bien retranscrit, et les fans devraient adorer. La qualité Bioware est au rendez-vous, je n’ai remarqué quasiment aucun bug. Un peu plus de diversité et de dynamisme auraient toutefois été les bienvenus.

Enfin, pour rappel, le jeu sortira le 20 décembre 2011, et les joueurs ayant précommandé le jeu pourront y accéder dès le 13 décembre 2011.

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Bio de l'auteur Tharkun:
Baigné depuis tout petit dans l'informatique et les jeux vidéos (Commodore 64), rôliste papier et vidéoludique, j'ai fait mes premières armes dans l'univers des MMORPGs en 2002 avec Dark Age of Camelot, depuis j'ai eu l'occasion de m'émanciper et de découvrir d'autres univers dont, Star Wars Galaxy, World of Warcraft, Lineage II, Warhammer Online, DDO, LotRO, et plus récemment SWTOR. Ancien hardcore gamer, je préfère aujourd'hui l'ambiance à la performance, qui me permet d'apprécier beaucoup plus sereinement un jeu et surtout sa communauté.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement celles du site LeGamer.com